Les images de la banlieue dans les médias majoritaires sont bien souvent des images de délabrement, de poubelles qui crament, de restes de voitures calcinées. “Ben oui, regardez, on met des outils de service public à leur disposition, regardez ce qu’ils en font !”
Comme s’il n’y avait qu’un type d’individus, une population indigène dont on ne connait pas les codes. L’esprit colonial a la vie dure et perdure dans l’esprit de beaucoup de celles et ceux qui produisent de l’image journalistique ou filmique.
Alors, heureusement, la production de courts-métrages apporte une image bien plus variée, plus nuancée que ce qu’il nous est souvent donné à voir, à nous les ruraux.
Il y a depuis des années des ateliers qui se sont mis en place dans les cités pour faire émerger des nouveaux talents, d’autres scénarios et cela fait des films formidables, des courts et des longs.
La programmation que le Colporteur nous propose tâchera de donner un aperçu de la production de courts-métrages en cité.