Ses morceaux débutent à la façon d’un morceau folk au coin du feu, familiarité du doux que vient cueillir une voix velours, profonde et dense. Puis débarquent des territoires électros bien moins attendus et le paysage sonore se dévoile sous de nouvelles altitudes.
À la manière d’une Billie Eilish matinée de flegme britannique, Ely Beth déploie une production très léchée, avec des orchestrations pop qui réussissent la performance d’être tout à la fois puissantes et épurées.
Sa musique qu’elle qualifie de « Dark pop » repose d’ailleurs sur ces délicieux paradoxes : des boucles obsessionnelles qui n’auraient de cesse de se rompre, des cris silencieux, une voix prise au plus proche du souffle… Les paroles en anglais oscillent entre des thématiques ombrageuses : du cocon au désert, de la cicatrice aux labyrinthes, de la fragilité devenue violence, de la tendresse au combat…
Vous la découvrirez sur scène dans en binôme avec Jean Baptiste Azanza dans une version acoustique contrebasse, violoncelle, guitare, voix.
Autrice, compositrice et interprète, le charme radieux d’Ely Beth réside dans cette sérénité inquiète, qui rend hommage à ce que le jour doit à la nuit.
Laura Dauzat : chant, violoncelle, guitare acoustique
Jean Baptiste Azanza : contrebasse, loop