Des peaux percutantes propulsant nos pieds. Des corps enlacés au son d’une mazurka. Et le fredonnement feutré des cordes frottées. Une farandole de cordes pincées, de cordes vocales, de bras qui s’embrasent au fil de la harpe. Quatre voix qui chantent le goût du partage et l’appel à danser.
Formé en 2018 sous l’impulsion de trois amis, Yenalaba frappe par l’originalité de son instrumentarium : Harpe, violon, violoncelle, oud, saz, bouzouki et percussions persanes… autant de voix qui nouent subtilement les collectages du Languedoc aux traditions multiples de la Méditerranée. Tel des fils tendus d’une rive à une autre, ces 68 cordes tissent une musique singulière, sauvage et intime, écrin de leurs textes occitans, poétiques et engagés.
Christophe Montet (Daf, Tombak), Théophi le JOUBERT (Violoncelle, baglama, oud, chant), Mona HILALY (Harpe, mandoline d’octave, oud, chant), Aelis LODDO (Violon, alto, chant)