Quand Maud Octallinn entre en scène, c’est du spectacle survivant : des mots crus et doux, un piano sage et fou, des mélodies graciles mais pas faciles… Accompagnée de comparses percuteux, givrés ou cuivrés, elle conte son intimité avec une sincérité désarmante. Tantôt graves tantôt mutines, ses hymnes tragi-comiques et ses comptines auto-dérisoires bercent et secouent. S’il fallait situer le personnage : quelque part pas très loin de Bridget Jones, Brigitte Fontaine, Buster Keaton et autres (z)héros joyeusement désenchantés. Certains y voient du Barbara clown, d’autres du Regina Spektor punk, mais l’Octallinn est toujours là où l’on ne s’y attend pas !
Son verbe à elle se mouille avec le même aplomb qu’une Brigitte Fontaine qu’elle adore, ou que la poétesse Marie-Andrée Gill. Sur la ritournelle “La soupe de ma maman”, son hommage à la transmission religieuse de sa famille est douceâtre, et le même sujet revient sur “RESUCITO”, cantique horrifique où l’on entend sa mère et sa grand-mère sur le piano désaccordé avec lequel elle a appris à jouer. LIBÉRATION
Tout cela est artisanal et culotté, très libre, hors de tout calcul et distille une étrange séduction cruelle et savoureuse. LES INROCKUPTIBLES
Palmarès :
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Lauréate du dispositif d’accompagnement “Séquence 2017” au centre FGO-Barbara
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Lauréate du dispositif d’aide à la tournée “Mégaphone Tour 2016/2017”