Jack Black nous y raconte, avec une ironie caustique son apprentissage, puis sa vie de cambrioleur parmi les « hobbos », travailleurs migrants et vagabonds de cette époque.
Ce roman s’inscrit dans la tradition du récit d’aventures de l’Ouest américain et de ces personnages qui ne tiennent pas en place, se jouent des frontières entre les États et pour qui aucune ville n’est trop éloignée.
Nous le suivons à travers les États-Unis dans les trains de marchandises, dans les pensions, les fumeries d’opium, les tribunaux, les geôles de campagne, entre jolis coups et autres échecs cuisants.
Il nous fait rencontrer un peuple d’Américains dont les livres d’histoire ne disent rien ; toute la sociabilité d’une époque, d’un peuple volontairement souterrain, avec ses codes, ses règles et ses héros.
Un roman teinté d’une belle impétuosité, servi, et à lire, comme une bière bien fraîche !
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